L’ESS appuyée par une politique gouvernementale en 2013

Lors de la remise des prix du concours du Conseil Général de l’Aude ce 28/01/2023, Benoît Hamon, ministre de l’Economie

Sociale et Solidaire ESS, a été un peu plus disert sur les objectifs du gouvernement concernant ce secteur.

stratégie d'avenir pour les TPE PME

En effet, l’état compte bien s’appuyer sur cette économie pour dynamiser la création d’emplois et inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année. Le ministre ESS a donc édicté quelques mesures en faveur de l’ESS, qui devraient voir le jour cette année :

– Aide spécifique au développement des SCOP, SCIC…

– Elligibilité des entreprises ESS et appui du financement auprès de la nouvelle Banque d’Investissement

– Reconnaissance à part entière et valorisation de ce pan de l’économie qui représente 10% de l’activité en France

Il a rappelé les emplois d’avenir (utilisables par les Collectivités, associations…) déjà en cours

Le gouvernement et François Hollande croient à la diversité de l’économie pour relancer les échanges économiques et surtout développer des activités locales, non dé-localisables.

Mais qu’entend-on par entreprises de l’ESS ? 

On le sait peu, mais l’ESS englobe les associations, mutuelles, coopératives, SCOP… : votre banque ou votre mutuelle d’assurance  en font sûrement partie ! Les différences se font surtout dans le vote (1 associé = 1 voix sans regarder le % de parts) et dans la redistribution des bénéfices aux salariés. En effet, le but d’une entreprise appartenant à l’ESS est de développer des emplois non délocalisables le mieux vivre des ses salariés ; par extension, elle contribue à développer les richesses locales. Notre département de l’Aude a une grosse  tradition dans l’ESS (les 1ères coopératives viticoles y ont éclos).

 

Pas d’opposition entre l’ESS et l’économie dite traditionnelle

Nombre d’entreprises dites traditionnelles utilisent la participation des salariés comme levier de motivation et d’attachement à l’entreprise. Cette participation se fait autant dans les prises de décision que dans la distribution des bénéfices. En effet, le temps de l’entreprise à décision pyramidale semble révolu : les salariés, participant à la richesse de l’entreprise (par leur production, leur implication, leur capacité de proposition), veulent être  reconnus … et partager le fruit de leurs efforts.

Si dans les textes les 2 économies diffèrent, pour valoriser et garder leurs salariés, elles ont un management proche.

 

La participation de toutes les composantes de l’entreprise comme modèle d’avenir ?

En tant qu’individu, nous cherchons à être écoutés, reconnus, valorisés. La participation nous donne l’appartenance au groupe ainsi que la reconnaissance. Reconnue comme un levier de management et de maintien du savoir-faire des employés, elle répond à une demande et individuelle et collective.  Cela n’empêche pas les autres modèles d’exister (les entreprises sont à l’image de leurs composantes et de leurs dirigeants) ; toutefois, le modèle participatif correspond à la demande actuelle au sein des entreprises, pour un avenir participatif.