Entreprendre en CAE

La loi ESS du 31/07/2014 reconnaît le rôle des CAE (Coopérative d’Activité et d’Emploi) et introduit le statut d’ “entrepreneur salarié associé” dans le Code du Travail.

CAE : une manière différente d’entreprendre ?

La reconnaissance de ce statut permet de clarifier cette “4ème voie”, correspondant (à mon avis) à la réalité de notre 21ème siècle.

Créer son activité en coopérative ne dédouane pas de respecter toutes les étapes de la création : étude de marché, business plan, plan de communication… Mais cela permet de tester son activité de façon plus sereine :

– La facturation, l’encaissement, la comptabilité sont effectuées par la CAE, ce qui permet de se consacrer totalement au développement et satisfaction client.

Des appuis sont souvent proposées pour aider la mise en place de l’activité.

– L’oeil des autres porteurs de projet du groupe peut s’avérer utile.

– L’énergie du groupe vient “booster” l’énergie individuelle qui peut devenir défaillante.

Oui, mais pour des profils “partageurs”

Intégrer une CAE correspond aussi à une démarche collaborative : vouloir partager ses connaissances et savoir-faire. Pour les autres, restent le portage salarial, l’auto-entreprise, la création traditionnelle.entreprendre-en-CAE

Si l’on n’est pas intéressé par le partage et le collaboratif, inutile de tenter cette expérience !

Partager, collaborer…

Nous sommes rentrés dans une société d’usage, où la location et la collaboration supplantent la pleine propriété et l’individualisme, plus représentatifs du 20ème siècle.

La création en ESS (Economie Sociale et Solidaire) participe aussi de ce mouvement : valeurs plus équitables, redistribution des richesses, partage de biens communs…

 

Rencontres numériques collaboratives 2015 Montpellier

( RELAIS D’INFO des rencontres numériques collaboratives 2015, organisées à Montpellier (34) du 25 au 27 mars 2015)

Génial !

Sur la base de la collaboration et du partage de connaissances via le numérique, avec objectif innovation, les mousTICS 2015 ont lieu à Montpellier.

Qui c’est MousTIC ?

Des associations, institutions, “gens” préparent ensemble ces rencontres, autour des pratiques de coopération, usages d’internet

Pèle-mêle : Outils Réseaux, Fabrique citoyenne, Maison de l’emploi Lozère, C4D, Centre des Pratiques de la Coopération…

Extraits :

“La philosophie des rencontres

Pour des animateurs de réseaux et de projets collaboratifs
Le public visé se veut plus large que lors des précédentes rencontres MousTIC, afin de susciter l’échange, la valorisation de pratiques entre des réseaux de divers secteurs d’activité (pédagogie, enseignement,TIC, agriculture, environnement, …) et de divers domaines (professionnels, bénévoles, «praticiens» de l’ESS, collectivités, enseignants, chercheurs).
Le point commun entre ces personnes est d’avoir envie de mettre plus de coopération dans les apprentissages, dans les formations, d’avoir un point de vue, une expérience à partager, sur l’apport du numérique dans la coopération.

Des rencontres qui commencent à distance

L’organisation de ces rencontres impliquera identification et échanges entre les participants (réseaux) afin qu’ils choisissent leurs thématiques, voire trouvent eux-mêmes les intervenants qu’ils estiment pertinents.
L’idée est de donner au maximum la parole à des « praticiens », animateurs de projet qui ont fait leurs preuves et sont reconnus par leurs pairs, et qui ne seraient pas forcément venus habituellement « faire de la représentation ».
Leurs interventions seront commentées par leurs pairs, par des universitaires et chercheurs.

Une dimension artistique pour aider à penser
Nous souhaitons aussi éclairer cette problématique d’un point de vue artistique, afin de profiter du point de vue décalé que peuvent nous offrir les artistes, tant sur nos pratiques que sur les outils TICs.Languedoc Roussillon

“Mise en Oeuvre des Usages Sociaux des Technologies de l’Information et de la Communication

Moustic : trois jours pour découvrir et partager des expériences, projets innovants en matière d’usages sociaux des TICs avec, cette année, une attention particulière sur le numérique au service de la coopération et de la formation.

Pas de spectateurs, tous participants !”

Beaux échanges collaboratifs en perspective !