Commercialement, se passer de la poignée de main ?

La poignée de main : nécessité commerciale

La poignée de main sert autant pour convaincre avant de parler …

Dites-moi comment vous serrez la main et je vous dirais qui vous êtes!” , dit Corinne Blanc Faugère (lire la suite de l’article ici). “Si certaines poignées de main surprennent par leur fermeté excessive, d’autres passent inaperçues par leur inconsistance. Quoi qu’il en soit, une poignée de main en dit déjà long sur notre manière de nous présenter à l’autre“.

Merci à l’article de Jonathan Parienté dans le Monde intitulé “Le petit Guide de la poignée de main parfaite” “Chez l’humain, la poignée de main est d’un des éléments cruciaux dans la formation d’une impression. C’est une source d’information pour juger une autre personne. Une poignée de main révèle certains aspects de la personnalité de la personne qui la donne. Il est surprenant que jusqu’à présent il n’existe pas de guide indiquant aux gens comment ils devraient serrer des mains”.

Que pour apprendre de son prospect

“La poignée de main est-elle résolue, hésitante, indolente, écrasante et dominatrice, furtive, moite, avec « secousse » légère, saccadée ? Est-elle enveloppante et prolongée, ou bien l’interviewé n’offre-t-il que deux doigts comme avec regret ? Attend-il l’initiative de son hôte pour tendre la main ? Accepte-t-il volontiers le regard pendant l’échange de civilité ? Le bras est-il fléchi, ou bien visiblement tendu afin de maintenir la distance maximale ? Chacune des poignées de main a une signification” (cette fiche pratique de Frédéric Chartier illustre plusieurs exemples) et nous renseigne plus que le mot échangé.

Poignée de main : une spécialité française ?

Que nenni ! “L’action de serrer la main est une manière de se saluer partout dans le monde. Et comme toute pratique universelle, il y a différentes manières de s’y prendre selon le pays et la culture où l’on se trouve! Dans le monde du travail et particulièrement le milieu des affaires, connaître les codes de la poignée de main est essentiel, comme le révèle Business Insider, qui a réalisé un article sur le sujet.”

Comme le dit si bien cette vidéo de France Culture, si , en Europe, nous avons l’habitude de nous saluer en nous serrant la main, dans d’autres cultures, on a appris à se saluer sans se toucher. Des premières poignées de main dans l’Antiquité grecque, où la poignée de main était une manière de sceller une alliance, de montrer qu’on vient en paix ou de prêter allégeance (selon une légende érudite, on pratiquait ce geste pour montrer que l’on venait sans arme dans la main et vérifier que l’autre ne cachait pas un poignard dans sa manche), à l’usage actuel, celui-ci est beaucoup plus récent : pendant des siècles, ce geste est réservé à la politique et à la diplomatie, ce n’est pas encore un geste de salutation populaire. C’est au XIXe siècle, dans le monde rural que la poignée de main se démocratise vraiment. Les paysans prennent l’habitude de “toper” dans la main de l’autre après une transaction, durant les foires ou les marchés.

D’Emmanuel Désveaux, anthropologue : “En se serrant la main, on se met en position d’égaux à égaux. C’est le signe d’un accord et d’une confiance et en même temps une manière de se congratuler d’avoir fait affaire. C’est au XIXe siècle que ce contractualisme se met en place, avec peut-être l’idée républicaine d’égalité entre les sujets qui se se substitue à des systèmes de révérence dans une hiérarchie.” –(relevé dans cet article de France Culture)

Un commercial sans poignée de main est-il envisageable ?

Je pense que nous devons dès à présent, nous préparer à un commercial sans poignée de main ! En effet, les mains étant le vecteur principal de circulation des infections, virus …., nous devrons changer nos habitudes sociales et commerciales. Mais alors comment compenser la manne d’informations que constituait la poignée de mains ?

Ben … Autrement ! Sans aller jusqu’à passer à une civilisation de distanciation (ce n’est pas notre ADN), nous devrons soigner notre présentation, notre observation … et notre préparation !

Compenser par d’autres informations

Tout d’abord, nous pouvons préparer notre entretien physique avec une connaissance préalable de l’Entreprise : nom et celui des dirigeants, téléphone, année de création, CA, ratios … Ces informations sont accessibles souvent gratuitement sur internet (les sites des communes référencent souvent leurs entreprises, Kompass, societe.com…)

Connaître son secteur et ses concurrents permet aussi de ciseler l’argumentation de nos produits, en appuyant sur leur différentiation (intérêts d’utilisation, avantages, bénéfices, prix de revient…) : il faudra mieux connaître ses produits … et les aimer !

Se connaître pour favoriser ses potentiels de communication, en étant en accord avec soi-même !

Informations données au client

Chez le prospect, notre poignée de main franche imprimait notre volonté et professionnalisme, avant de parler …. Il faudra encore mieux soigner notre présentation (attitude, regard, timbre de voix…) pour l’assurer de notre détermination et notre sérieux, tel un bon acteur qui aime son métier. Les mots utilisés, dans une présentation brève et claire, viendront appuyer notre volonté de le connaître et travailler avec lui. >>>À découvrir dans le prochain article : comment ?

Informations récoltées chez le client

L’observation et l’acoute seront doublement utilisées, avec une nécessité de trier ces informations dans un temps bref, de manière à ne répondre qu’aux intérêts décelés du client. >>> À découvrir dans le prochain article : comment ?

Entreprendre en CAE

La loi ESS du 31/07/2014 reconnaît le rôle des CAE (Coopérative d’Activité et d’Emploi) et introduit le statut d’ “entrepreneur salarié associé” dans le Code du Travail.

CAE : une manière différente d’entreprendre ?

La reconnaissance de ce statut permet de clarifier cette “4ème voie”, correspondant (à mon avis) à la réalité de notre 21ème siècle.

Créer son activité en coopérative ne dédouane pas de respecter toutes les étapes de la création : étude de marché, business plan, plan de communication… Mais cela permet de tester son activité de façon plus sereine :

– La facturation, l’encaissement, la comptabilité sont effectuées par la CAE, ce qui permet de se consacrer totalement au développement et satisfaction client.

Des appuis sont souvent proposées pour aider la mise en place de l’activité.

– L’oeil des autres porteurs de projet du groupe peut s’avérer utile.

– L’énergie du groupe vient “booster” l’énergie individuelle qui peut devenir défaillante.

Oui, mais pour des profils “partageurs”

Intégrer une CAE correspond aussi à une démarche collaborative : vouloir partager ses connaissances et savoir-faire. Pour les autres, restent le portage salarial, l’auto-entreprise, la création traditionnelle.entreprendre-en-CAE

Si l’on n’est pas intéressé par le partage et le collaboratif, inutile de tenter cette expérience !

Partager, collaborer…

Nous sommes rentrés dans une société d’usage, où la location et la collaboration supplantent la pleine propriété et l’individualisme, plus représentatifs du 20ème siècle.

La création en ESS (Economie Sociale et Solidaire) participe aussi de ce mouvement : valeurs plus équitables, redistribution des richesses, partage de biens communs…

 

Rencontres numériques collaboratives 2015 Montpellier

( RELAIS D’INFO des rencontres numériques collaboratives 2015, organisées à Montpellier (34) du 25 au 27 mars 2015)

Génial !

Sur la base de la collaboration et du partage de connaissances via le numérique, avec objectif innovation, les mousTICS 2015 ont lieu à Montpellier.

Qui c’est MousTIC ?

Des associations, institutions, “gens” préparent ensemble ces rencontres, autour des pratiques de coopération, usages d’internet

Pèle-mêle : Outils Réseaux, Fabrique citoyenne, Maison de l’emploi Lozère, C4D, Centre des Pratiques de la Coopération…

Extraits :

“La philosophie des rencontres

Pour des animateurs de réseaux et de projets collaboratifs
Le public visé se veut plus large que lors des précédentes rencontres MousTIC, afin de susciter l’échange, la valorisation de pratiques entre des réseaux de divers secteurs d’activité (pédagogie, enseignement,TIC, agriculture, environnement, …) et de divers domaines (professionnels, bénévoles, «praticiens» de l’ESS, collectivités, enseignants, chercheurs).
Le point commun entre ces personnes est d’avoir envie de mettre plus de coopération dans les apprentissages, dans les formations, d’avoir un point de vue, une expérience à partager, sur l’apport du numérique dans la coopération.

Des rencontres qui commencent à distance

L’organisation de ces rencontres impliquera identification et échanges entre les participants (réseaux) afin qu’ils choisissent leurs thématiques, voire trouvent eux-mêmes les intervenants qu’ils estiment pertinents.
L’idée est de donner au maximum la parole à des « praticiens », animateurs de projet qui ont fait leurs preuves et sont reconnus par leurs pairs, et qui ne seraient pas forcément venus habituellement « faire de la représentation ».
Leurs interventions seront commentées par leurs pairs, par des universitaires et chercheurs.

Une dimension artistique pour aider à penser
Nous souhaitons aussi éclairer cette problématique d’un point de vue artistique, afin de profiter du point de vue décalé que peuvent nous offrir les artistes, tant sur nos pratiques que sur les outils TICs.Languedoc Roussillon

“Mise en Oeuvre des Usages Sociaux des Technologies de l’Information et de la Communication

Moustic : trois jours pour découvrir et partager des expériences, projets innovants en matière d’usages sociaux des TICs avec, cette année, une attention particulière sur le numérique au service de la coopération et de la formation.

Pas de spectateurs, tous participants !”

Beaux échanges collaboratifs en perspective !

Stratégie Commerciale le 27-02-2015 à Narbonne

NumiRiS Formation anime un atelier de Stratégie commerciale marketing à l’IN’ESS Narbonne vendredi 27/02/2015

 Pour qui ?

Cet atelier est réservé aux entrepreneurs de la Coopérative d’Activités Energies Alternatives Méditerranée 11 ;

Ils pourront se familiariser sur le “pourquoi ? comment ?” de la stratégie d’entreprise, commerciale, marketing.

 Objectifs ?Les prestations de Numiris.info

2 objectifs sont visés :

– partage d’infos et connaissance,

– mise en application de la stratégie commerciale

 Contenu de l’atelier stratégie commerciale

Après une mise à jour de la problématique, divers exercices permettront aux entrepreneurs de travailler leur stratégie commerciale, à travers 2 axes :

– la cible clientèle (axe 1)

– le positionnement produit (axe 2)

Axe 1 : Les 4 questions 

  • Où je vends ? (Marché)
  • Comment je vends ? (Produit)
  • A qui je vends ? (Cible)
  • Pourquoi je vends ? (Motivation et politique d’entreprise)

Axe 2 : Les variables qui font varier le contenu

  • Produits (produit ou service, solution globale, etc.)
  • Typologie des ventes (BtoB, BtoC, Ventes indirectes, directes…)
  • Contexte de l’entreprise (Leader, challenger, start-up, etc.)
  • Objectifs de l‘entreprise (Conquête, défense, Intrusion, etc.)

Les entrepreneurs pourront repartir avec “La P.(QC)3 STRATCOMM”  pour la mettre en place dans leur activité.

 

Norme internationale en E-réputation ?

Relayé pour info : copié de l’article de Didier Frochot (les Infostratèges)  – Cet article complet est relayé en totalité.

“Après la norme publiée par l’Afnor, d’application purement française, peut-être une norme internationale va-t-elle voir le jour. Une piste à suivre pour les questions d’e-réputation (cyber– ou web-réputation ou encore réputation numérique), notamment des entreprises, de leurs marques, produits et services.

Une initiative internationale de la norme Afnor

Le comité technique international de normalisation “réputation en ligne” au sein de l’Iso (organisation internationale de normalisation) a été créé à l’initiative de la France, spécialement de l’Afnor, qui a publié en juillet 2013 une norme concernant les avis de consommateurs en ligne (norme Z74-501 ; notre actualité du 10 décembre 2013).

Normaliser l’e-réputation, c’est disposer des mêmes moyens partout dans le monde

Au plan international, les entreprises partagent toutes les mêmes problématiques. Leur réputation est désormais liée à la dimension numérique des comportements des consommateurs. Les clients décident de ce qu’elles sont, ils le partagent à toute heure et dans toutes les langues. Le besoin de capitaliser sur les pratiques des professionnels d’e-réputation est partagé au niveau international. En mettant en commun leur savoir-faire au sein d’une commission de normalisation de l’Afnor, les Français pourront participer à la définition des outils et des méthodes de référence internationales de demain. Par des normes d’application volontaire, toutes les parties prenantes pourront partager de bonnes pratiques, et donc les faire connaître.

Les premières pistes de réflexion

3 axes de travail sont envisagés  :

  • Élaborer à l’échelle internationale une méthode fiable de traitement des avis de consommateurs, sur la base de la 1ère norme française qui a ouvert la voie en 2013 ;
  • S’accorder sur un glossaire commun sur l’e-réputation des organisations publiques et privées ;
  • Étudier le rôle des médias sociaux et des autres outils dans les débats de normalisation.

Source  : Communiqué de l’Afnor du 4 février 2015.

Les obstacles prévisibles

L’initiative de l’Afnor est à saluer. Cependant, les retombées de la première norme de 2013 n’ont pas apporté les mutations qu’on était en droit d’espérer dans les comportements des grands sites d’avis de consommateurs, notamment les plus lus et les plus influents. D’autres sites s’en réclament mais ne l’appliquent pas. Les normes restant des règles de bonne pratique d’application purement volontaire, leur mise en œuvre ne peut se faire que par une volonté forte ou sur des pressions extérieures comme par exemple la critique publique, voire la dénonciation des sites qui ignorent cette norme, ou encore sur obligation légale, en rendant la norme obligatoire (comme c’est le cas dans beaucoup de domaines — voir notre actualité sur les normes obligatoires du 3 février dernier). Le premier obstacle d’une norme est donc la volonté ou non de l’adopter par les professionnels. Force est de constater que sur ce terrain, rares sont les forums qui l’appliquent.

Un deuxième obstacle au niveau international, moins évident pour le grand public, sera la question du heurt des systèmes et des philosophies juridiques qui varient considérablement d’un pays à l’autre, version juridique du choc des civilisations, pour reprendre l’expression consacrée par Samuel Huntington. Là encore le grand public pourra penser que nous visons principalement les civilisations extra-européennes, et il y aura là sans doute des freins assez forts à l’universalisation de pratiques professionnelles. Mais les blocages sont bien plus proches de l’Europe et même présents au sein de notre continent.

D’abord, plus nous pratiquons les aspects juridiques internationaux de l’e-réputation, plus nous découvrons les divergences de philosophie du droit qui séparent, entre autres, le monde nord-américain (États-Unis, mais aussi Canada) des pays européens. Tout le contentieux qui oppose Google au droit de l’Union européenne vient de ce clivage fort dans la conception du monde et donc du droit. Aux États-Unis la liberté d’expression, premier amendement de la Constitution, permet de tout dire sur tout sujet, y compris ce qui pourrait paraître politiquement incorrect aux yeux des Français, voire hors-la-loi en France. La diffamation, l’infjure et le dénigrement n’y ont pas le même poids qu’en Europe.

Mais même au sein des pays du continent européen — pour ne pas nous restreindre à l’Union —, il existe des différences culturelles fortes, traduites par des systèmes juridiques qui connaissent, même en présence de directives harmonisatrices, des divergences notables.

Une inévitable régulation internationale

Si donc l’initiative d’élaborer une norme internationale est essentielle, on doit encore s’attendre à bien des obstacles pratiques. Mais il est un point dont nous pouvons tous être certains : l’internet est un phénomène mondial, qu’on le veuille ou non. Il continue de se chercher des règles de fonctionnement — voir notamment l’influence de la Cour de justice de l’Union européenne qui pèse de son poids face aux géants américains de Web — et ces règles n’auront de poids que si elles sont reconnues au plan mondial.

Affaire à suivre, donc.

En savoir plus

Voir sur le site de l’Afnor  :

E-reputation : présentation des premiers projets de normalisation volontaire au niveau international (16 janvier 2015) :
www.afnor.org/liste-des-actualites/actualites/2015/janvier-2015/e-reputation-presentation-des-premiers…

E-reputation des entreprises et des administrations : et si la France valorisait son savoir-faire ? (28 janvier 2015) :
www.afnor.org/groupe/espace-presse/les-communiques-de-presse/2015/janvier-2015/e-reputation-des-entreprises…

Page de la commission E-réputation de l’Afnor :
www2.afnor.org/espace_normalisation/structure.aspx?commid=84949&lang=french

En savoir plus sur les infostratèges

E-réputation à l’IN’ESS Narbonne

E-réputation à l’IN’ESS Narbonne

E-réputation à Narbonne ?

Avec Energies Alternatives, NumiRiS Formation participera à l’expo découverte le jeudi 5 février 2015, dans les locaux de IN’ESS, 30 avenue Pompidor à Narbonne.

De 10h à 16h,  Christine Dauzats aura l’occasion d’échanger avec les autres entrepreneurs salariés, concernant ses offres d’accompagnement et de formation spécialisée en e-réputation et veille.Energies Alternatives - Expo découverte 5-02-2015

NumiRiS Formation sera aussi à disposition du public pour répondre aux nombreuses questions sur les risques mais aussi les opportunités du web 2.0 … devenant web 3.0. Venez tester votre e-réputation avec un diagnostic gratuit !

Découvrir le statut de l’entrepreneur salarié

Cette exposition découverte permet de répondre aux interrogations de ceux qui veulent créer une activité… mais veulent se faire un idée !

Vous souhaitez créer votre emploi et avez une idée ? Venez à la rencontre des entrepreneurs salariés de la coopérative d’activité Energies Alternatives Méditerranée, qui se feront un plaisir de répondre à vos questions.

Idées reçues et erreurs en e-réputation 3/5

D’après l’article  traité par  Dominique Fevre dans les brèves de marketing.fr, suivant Christophe Asselin (Digimind)

Suite des chapitres : 1/5 et 2/5  sur les erreurs que nous pouvons commettre dans notre stratégie d’e-réputation :

Penser le droit peut remplacer le dialogue avec les internautes (erreur 5)

Nous avons changé de siècle, et de communication. Celle-ci est maintenant inter-active ; les internautes demandent d’entretenir une relation à la marque personnalisée  : écoute réelle des messages, réponse rapide et personnelle, lien de convivialité sans familiarité, partage des savoirs… Autant d’attitudes qui se déclinent dans l’e-marketing pour répondre aux besoins (exprimés ou non) des internautes et les nouveaux métiers issus du web 2.0, tels que les community managers. Un mauvais buzz est souvent le signe d’une absence de dialogue, pour des PME qui n’ont plus la flexibilité des TPE, et restent prisonnières d’une gouvernance verticale, sans remettre en cause cet ordonnancement ancien.

Le dialogue fait partie des règles à minima du savoir-vivre web 2.0. Les internautes sanctionnent directement ceux qui ne respectent pas cette règle. Le droit reste un recours à la violation des devoirs, quand le dialogue a échoué.

Exemple cité par Christophe Asselin “C’est ainsi que l’intervention des services juridiques du Figaro auprès d’une institutrice auteur d’un blog nommé ” La classe de Mme Figaro ” a fait du bruit dans la presse, et fait connaître un blog enfoui dans les méandres du Net auprès d’une communauté d’instituteurs.”

Penser que Twitter ou Facebook sont les seules canaux de dialogue (erreur 6)

“Si Facebook et Twitter affichent une forte audience, ils ne sont pas les seuls médias sociaux, notamment en France. Même si les forums et les blogs sont de ” vieux ” formats, ils ont, eux aussi, une forte audience. Certains forums fonctionnent très très bien en France. Doctissimo, par exemple, est tout de même le 10eme Forum au monde, avec près d’1, 8 million de membres (1) “, ajoute Christophe Asselin”. Son conseil ? Surveiller un large scope de sites et de formats.”

Un blog, un forum présentera beaucoup plus d’informations quand il faudra examiner le résultat d’une campagne,le ressenti d’une communication de marque… et permettra de connaître plus précisément les influençeurs : les forums et blogs spécialisés sur les thématiques qui intéressent l’entreprise font aussi partie du panel de l’e-veille.

La mise en place d’un dialogue et d’une veille internet permettent de lifter sa e-réputation.

idées reçues et erreurs en e-réputation 2/5

D’après l’article  traité par  Dominique Fevre, le 23/01/2013 dans les brèves de marketing.fr, suivant Christophe Asselin (Digimind)

Le suivi de réputation doit rester le domaine de la direction, car

– Les influenceurs seuls ne font (ou défont) pas une réputation ; les crises proviennent aussi d’internautes totalement inconnus. Le net permet de démultiplier une parole (= 1 voix) quelquefois sans aucune mesure avec l’importance du fait cité. “En 2012, une Brésilienne de 13 ans dénonce les installations défaillantes de son école publique sur Facebook. Plus de 170 000 personnes en parlent. La collégienne recueille plus de 178 000 Like. L’établissement scolaire fait parler de lui jusqu’en France…” – La communication digitale n’est pas mature : il est difficile de préjauger les effets-ricochets d’une campagne ; les décisions de correction doivent être rapidement prises Les informations glanées par la Veille doivent être partagées dans un “pilotage” central et avisé, qui, connaissant la stratégie et la vision long terme de l’entreprise, est en capacité de prendre les actions de rectification appropriées.   Idée reçue n°3 : les risques de réputation sont toujours externes à l’entreprise Extrait de l”article cité ci-dessus : “Dans l’e-réputation, il y a trois catégories d’acteurs : les acteurs externes, les intermédiaires (clients, fournisseurs… ) et les acteurs internes (salariés, intérimaires, stagiaires). ” Il ne faut pas croire que, seules, les personnes extérieures à l’entreprise ont un impact sur l’e-réputation “, précise Christophe Asselin. Il faut toujours se demander si un outil exclusivement interne est susceptible de partir en dehors de l’entreprise. ” A témoin, le buzz généré par deux vidéos (une femme déguisée en panthère fouettant un médecin) projetées lors d’une formation de visiteurs médicaux du groupe pharmaceutique Lilly, puis postées sur YouTube” Rendre les salariés d’une entreprise vigilants sur les conséquences de leurs actions sur le web permet de réduire le risque de réputation de l’entreprise. Conscients de ces nouveaux besoins, les organismes de formation remboursent de mieux en mieux les formations d’initiation au web et les conséquences des actions web.

Associer toutes les parties prenantes internes de l’entreprise à sa démarche de réputation est une stratégie gagnante pour la direction

 Idée reçue n°4 : l’e-réputation est affaire du marketing web

S’il est vrai que les actions du web conditionnent grandement la réputation d’une entreprise (spécialement les TPE, qui n’ont souvent peu (ou pas) de budget de communication ), les interdépendances entre le web 2.0 et la “vraie vie” existent ! Et heureusement ! On ne peut rendre blanc une réputation entachée dans la réalité (et vice-versa) ; d’autre part, il faut faire attention aux messages contradictoires  et équivoques : la stratégie de communication doit être pensée, mesurée et décidée AVANT d’être appliquée…

L’image numérique donnée doit être cohérente avec la réalité vécue de l’entreprise, ses valeurs, sa vision…

idées reçues et erreurs en e-réputation 1/5

D’après l’article  traité par  Dominique Fevre, le 23/01/2013 dans les brèves de marketing.fr, suivant Christophe Asselin (Digimind)

Je ne résiste pas à l’envie de vous faire partager cette réflexion sur l’e-réputation ;

Nous, consommateurs moyens d’internet et de réseaux sociaux, mélangeons allégrement capacité à agir sur sa net-réputation, avec la faculté à avoir des profils sociaux ou la création de profil numérique…. En effet, il est difficile de démêler les influences dans l’écheveau du net, tant il est vrai que toutes les étapes de la communication -de la création du profil internet à sa valorisation (marketing et entretien) avec le contrôle de sa réputation (veille et contrôle des objectifs)- influencent sa e-réputation (résultat de notre communication)

La 1ère idée reçue est qu’il suffit de créer un site internet (à moindres frais) pour exister valablement sur le net. Pour les entreprises en panne de communication, monnayer cette prestation à bas coûts (immédiats !) est “monnaie” courante… sans intégrer cette prestation dans la stratégie de communication :

Quelle sont les valeurs de l’entreprise ? Quel est son message ? Quelle est sa différence ? Quelle est sa valeur ajoutée ? Puis quels sont ses objectifs ? Long terme, moyen, court terme ?

Du diagnostic stratégique découlera la stratégie de communication APRES avoir positionné sa stratégie globale : cela demande peut être d’investir un peu de temps … et d’argent mais que de temps et d’argent économisés au final !

L’e-réputation d’une entreprise (ou d’un particulier) est bien la conséquence d’une stratégie appliquée, avec analyse de risques, suivi d’image numérique (veille)… qui est décidée, pilotée, suivie au plus haut niveau par ses dirigeants

Le suivi de réputation doit rester le domaine de la direction

L’ESS appuyée par une politique gouvernementale en 2013

Lors de la remise des prix du concours du Conseil Général de l’Aude ce 28/01/2023, Benoît Hamon, ministre de l’Economie

Sociale et Solidaire ESS, a été un peu plus disert sur les objectifs du gouvernement concernant ce secteur.

stratégie d'avenir pour les TPE PME

En effet, l’état compte bien s’appuyer sur cette économie pour dynamiser la création d’emplois et inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année. Le ministre ESS a donc édicté quelques mesures en faveur de l’ESS, qui devraient voir le jour cette année :

– Aide spécifique au développement des SCOP, SCIC…

– Elligibilité des entreprises ESS et appui du financement auprès de la nouvelle Banque d’Investissement

– Reconnaissance à part entière et valorisation de ce pan de l’économie qui représente 10% de l’activité en France

Il a rappelé les emplois d’avenir (utilisables par les Collectivités, associations…) déjà en cours

Le gouvernement et François Hollande croient à la diversité de l’économie pour relancer les échanges économiques et surtout développer des activités locales, non dé-localisables.

Mais qu’entend-on par entreprises de l’ESS ?  Lire la suite